Fondée en 2016 par Laurent Janssens et Gérald Sermeus, MoneyOak s’est imposé comme un acteur de référence sur le marché des aides à l’innovation, dont la dispense de précompte professionnel (DPP) et la déduction pour revenus d’innovation (DRI). Huit ans plus tard, la scale-up intègre le giron du groupe EPSA pour accélérer sa croissance, entre autres à l’international!
C’est fait! Le 1er mai dernier, MoneyOak, spécialiste des aides à l’innovation, a rejoint le groupe EPSA, plateforme d’offres et d’expertises au service de la performance opérationnelle et durable des entreprises. Avec une quarantaine de collaborateurs, entre Belgique, France, Espagne et Pologne, MoneyOak affiche un chiffre d’affaires de plus de 10 millions d’euros en 2024, accompagnant plus de 300 grands comptes, tous secteurs confondus, dans ces quatre pays. De son côté, EPSA — plus de 3.000 collaborateurs dans une trentaine de pays — est le seul acteur international à proposer un accompagnement global autour de 7 grands domaines d’expertises complémentaires. Ce rapprochement stratégique vient donc renforcer le leadership de la branche Innovation d’EPSA et booster le développement de MoneyOak sur d’autres marchés.
Une longueur d’avance
En quelques années, MoneyOak est devenu un acteur incontournable en Belgique sur le marché des dispositifs fiscaux. Rappelons que notre pays a ouvert la voie en matière de déduction pour revenus d’innovation (DRI), introduite en 2016. En Espagne et en France, l’IP Box n’est devenue une réalité (dans le format actuel) qu’en 2018 et en 2019. «Le marché belge est très mature, notamment concernant l’optimisation de brevets et des logiciels liés à la propriété intellectuelle industrielle. Notre expérience belgo-belge nous offre donc un bel avantage concurrentiel, puisque nous avons pu développer notre expertise et faire évoluer notre exceptionnel outil technologique», explique Laurent Janssens, cofondateur et directeur général de MoneyOak. Or, la France est un marché de niche en pleine explosion. «Aujourd’hui, nous souhaitons pleinement nous ouvrir à de nouveaux marchés internationaux porteurs, dont la France, où nous décelons un fort potentiel de croissance!»
MoneyOak vise haut
Pour MoneyOak, ouvrir son capital à EPSA semblait donc une évidence, tant les perspectives de croissance offertes par le groupe, fondé par Matthieu Gufflet, correspondent, en tout point, à sa stratégie de développement. «Nous étions arrivés à une phase où notre croissance organique aurait pris trop de temps. Il fallait passer rapidement un cap, afin de pouvoir valoriser pleinement notre avantage concurrentiel! Avec un acteur international majeur comme EPSA, c’est du pain béni pour tout le monde, car nous allons pouvoir déployer les synergies existantes, renforcer nos expertises proches et complémentaires, développer un marché français balbutiant (qui représente actuellement près de 400 millions d’euros) et accélérer notre croissance dans d’autres pays, comme le Portugal ou les Pays-Bas», poursuit Laurent Janssens.
EPSA saisit la balle au bond
En accueillant une scale-up comme MoneyOak, spécialiste du financement de l’innovation, EPSA Innovation va pouvoir cimenter sa position en Belgique, mais aussi développer les synergies entre les équipes, grâce à la forte expertise de MoneyOak sur la DRI (IP Box) et la DPP. Et pour cause, les gouvernements européens, conscients des enjeux et défis actuels, ne cessent de renforcer les dispositifs d’incitation et d’aide aux entreprises. Ce rachat va donc permettre à EPSA Innovation de se positionner comme un partenaire privilégié des entreprises au niveau européen et mondial (France, Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Portugal, Pologne, USA, Brésil) dans l’identification et le déploiement de ces dispositifs fiscaux. Son ambition? Devenir leader dans chaque pays!
Grâce à notre approche «No cure, no pay», MoneyOak vous accompagne et contribue à votre croissance. On en parle?
