Dans le dernier rapport Belgian Digital Economy Overview, publié par le SPF Économie, la Belgique s’impose comme un leader européen en matière d’adoption de l’intelligence artificielle et de transformation numérique. Une performance qui illustre le dynamisme technologique du pays, malgré des défis à relever…
La guerre de l’IA fait rage dans le monde. Dernier épisode? La sortie de DeepSeek, l’IA chinoise destinée à concurrencer ChatGPT et consorts américains. Pendant ce temps, l’Europe tente de trouver sa place, comme illustré lors du deuxième sommet international de l’IA, à Paris en février 2025. Et la Belgique? Même si notre pays est loin des grandes puissances, les chiffres témoignent d’une dynamique intéressante…
Une adoption en marche
Ainsi, selon le Belgian Digital Economy Overview 2024, près d’une PME sur huit (12,5%) utilise déjà au moins une technologie basée sur l’IA, marquant une progression significative. Plus impressionnant, ce taux bondit à 47,9% pour les grandes entreprises. Cette tendance s’accompagne d’une forte adoption du big data, avec 35,5% des sociétés belges qui exploitent activement les données pour renforcer leur compétitivité. Un double mouvement qui place le royaume en position favorable par rapport à ses voisins européens.
Un cadre propice à l’innovation
Malgré des lacunes, soulignées par le rapport, comme la couverture de la fibre optique et le déploiement de la technologie 5G, l’écosystème belge en IA fourmille d’initiatives innovantes, grâce à des jeunes pousses comme Leexi, Rombio ou Phoenix AI. Même si aucun plan de financement n’est annoncé, à l’instar des 500 milliards promis par Donald Trump dans ce secteur aux Etats-Unis, la Belgique peut compter sur un environnement fiscal attractif. Grâce à des dispositifs avantageux, tels que la déduction des revenus d’innovation (DRI), qui constituent un puissant levier pour soutenir les entreprises innovantes.
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