Google et Microsoft investissent massivement en Belgique, et ce n’est pas un hasard. Dans un contexte de saturation des principaux hubs européens, notre pays s’impose comme une alternative attractive pour le traitement et le stockage de données. Ces nouvelles infrastructures numériques sont un levier pour accélérer la transformation digitale, favoriser l’innovation et soutenir nos entreprises sur le plan technologique. Comment la Belgique devient un «eldorado» de la data?
2025 se termine sur des perspectives prometteuses. Déjà présent en Belgique depuis plusieurs années, Google va encore renforcer son ancrage avec un investissement à hauteur de cinq milliards d’euros sur deux ans pour agrandir son campus de Saint-Ghislain, créer un data center à l’Ecopôle de Farciennes et un autre du côté d’Écaussinnes. Chez Microsoft, la stratégie Digital AmBEtion se poursuit avec le lancement de sa première région cloud en Belgique (Azure Belgium Central), composée de trois centres de données. Une fois complète, cette infrastructure jouera un rôle crucial dans le maillage européen de Microsoft pour son offre de stockage de données et de puissance de calcul. En parallèle, des acteurs moins connus, comme Kevlinx ou LCL, multiplient le nombre de projets de nouveaux data centers, notamment à Bruxelles.
Quel impact pour la Belgique?
Ces investissements témoignent de la volonté d’accompagner le boom de l’IA et de répondre aux besoins numériques croissants. Alors que les principaux marchés européens, Francfort, Londres, Amsterdam, Paris et Dublin (FLAP-D), commencent à saturer, la capacité des centres de données belges va aller crescendo. Aux côtés de villes comme Milan et Varsovie, Bruxelles se place dans le second peloton des hubs technologiques les plus dynamiques d’Europe. Même si ces projets soulèvent des questions énergétiques, environnementales et de souveraineté, les retombées sont positives: création d’emplois, stimulation de l’innovation et de l’écosystème local, soutien aux entreprises locales, accroissement de la souveraineté numérique régionale, amélioration des infrastructures digitales, etc. Ces engagements positionnent donc la Belgique comme un hub numérique stratégique en Europe, mais comment expliquer ce tour de force?
5 atouts décisifs de la Belgique
Ces investissements massifs ne sont pas le fruit du hasard. La Belgique réunit un cocktail d’avantages stratégiques, techniques et financiers qui séduisent les hyperscalers, comme Amazon Web Services, Microsoft Azure ou Google Cloud Platform, en quête d’alternatives aux marchés FLAPD saturés.
1. Une position centrale en Europe
Au cœur du continent, la Belgique permet d’offrir une connectivité optimale vers l’Allemagne, la France ou encore le Royaume-Uni. Sans oublier la proximité avec les institutions européennes et l’OTAN.
2. Un écosystème tech dynamique
Porté par certains secteurs phares, notre écosystème technologique bouillonne et profite de synergies clés entre recherche publique et privée, pôles d’innovation, startups et entreprises, formation et investissements.
3. Une connectivité de qualité
En Europe, et même dans le monde, la Belgique se classe parmi les meilleures nations en termes de qualité de la connectivité numérique, notamment sur le plan de la vitesse et de la couverture globale.
4. Le soutien public
Malgré sa complexité institutionnelle, notre pays met en place de nombreuses initiatives, stratégies et politiques numériques, afin de structurer son développement digital. Par exemple, la BDIA (Belgian Digital Infrastructure Association) qui rassemble l’infrastructure numérique belge.
5. Une fiscalité attractive
Enfin, des dispositifs fiscaux comme la déduction de revenus d’innovation (DRI) ou la dispense de précompte professionnel pour les chercheurs (DPP) sont un véritable atout pour attirer les investissements étrangers, offrant un avantage compétitif aux entreprises innovantes installées en Belgique.
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