D’après une étude de l’Office européen des brevets (OEB), menée dans 39 pays entre 2001 et 2020, la Belgique confirme son excellence en matière de recherche, puisque notre pays se hisse au 4e rang européen des demandes de brevets émanant d’organismes publics de recherche (OPR).
Avec 3.084 demandes, la Belgique se classe juste derrière la France (25.352), l’Allemagne (18.276) et les Pays-Bas (3.803) au nombre de brevets déposés par ses organismes publics de recherche. Entre 2001 et 2020, les demandes sont ainsi passées de 82 à 223, confirmant la bonne santé de la recherche nationale, puisque celles liées aux OPR représentent 9,5% de l’ensemble des dépôts belges, près du double de la moyenne européenne.
Deux secteurs locomotives de la recherche publique
Fer de lance de l’innovation dans le secteur des semi-conducteurs, l’IMEC (Institut de microélectronique et composants) domine avec environ 7 dépôts sur 10. Derrière, c’est le domaine des biotechnologies qui se distingue, notamment grâce aux demandes du VIB (Institut flamand de biotechnologie) et le VITO (Institut flamand de recherche technologique). Les efforts de R&D des OPR belges ne sont pas neutres, puisque les brevets issus de la recherche publique boostent la création de start-ups et l’investissement privé. Malgré cet impact économique, un potentiel énorme reste encore à exploiter, tant dans certains secteurs nationaux sous-représentés (défense, énergie, etc.) qu’au niveau d’un écosystème européen trop fragmenté.
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